Le Douglas champion des résineux

Les résineux semblent aujourd’hui atteints d’une véritable désaffection et leur prix de vente est en chute libre. Seul le douglas se détache de cette morosité faisant preuve d’un réel dynamisme tel qu’il ressort des dernières adjudications. Il ne devrait pas manquer de se renforcer malgré la réelle crise provoquée par les scolytes et les chaleurs estivales que nous connaissons provoquant des sécheresses désastreuses pour les bois verts: sapin et épicéa. Le douglas lui résiste bien et son prix ne cesse d’augmenter, soit de 20 % en trois ans et comme actuellement de plus de 10%. Au fond, c'est une juste récompense de leur travail.

Cette nouvelle essence d’arbre est en fait peu connue. C’est seulement il y a environ trente ans que cette essence d’arbre est venue de la côte ouest des États-Unis d’Amérique! Recherche, informations, communication vantant les mérites et les qualités intrinsèques de cet arbre sont vite venues à bout des inquiétudes de tous les forestiers qui s'y sont intéressés.

Il faut bien constater que ce «bois rouge» avait d’excellentes propriétés mécaniques et d’exceptionnelles capacités de résistance à l’humidité, aux attaques d’insectes xylophages et aux champignons dévastateurs, ce qui n’est pas le cas des autres résineux. Quant aux performances mécaniques on peut noter son remarquable module d’élasticité. Le douglas apparaît comme le résineux le plus durable avec le mélèze grâce à sa résistance mécanique naturelle. Il a ainsi une place tout à fait particulière dans la construction car il s’adapte aux projets complexes des ouvrages d’art qui demandent de pouvoir résister à de nombreuses sollicitations souvent très exigeantes. 

 Il est donc fort possible que le Douglas ait de beaux jours devant lui car on peut parier qu’il demeurera très apprécié dans les années à venir.