La forêt et ses dangers

 Les citadins de nos jours ont parfois un désir d’évasion. Aller à la campagne, entrer dans la première forêt venue, ne demander l’autorisation à personne et parcourir les bois sans aucune précaution tout en laissant son chien gambader à sa guise. Cependant tout plaisir gratuit peut cacher certaines surprises très désagréables. La forêt, dans ses espaces boisés et humides peut être dangereuse.

Ainsi les tiques, genre d’insectes ressemblant à des araignées, contaminées par une bactérie de type Borrelia, sont répandus dans les forêts. Ces bestioles sont friandes de chair humaine à laquelle il leur est possible de venir s’accrocher et la piquer entraînant ce que l’on nomme la maladie de LYME. Plus la durée de fixation de la tique est longue, plus le risque est grand. Il faut nécessairement regarder son corps après une sortie en forêt et extraire les points noirs, les tiques, enfoncés dans la peau. 

En France le nombre de cas annuels de ces piqûres est estimé à 45.000. Cette estimation serait largement sous-estimée car les piqûres sont difficilement visibles, mal diagnostiquées et tenues secrètes. Souvent, tardivement, le médecin est consulté pour un traitement par antibiotiques. L’absence de traitement pendant des mois, parfois des années provoque inévitablement des atteintes cutanées, vasculaires, voire neurologiques, cardiaques ou autre. Il n’est pas rare, dans de pareils cas, que la vie de famille en souffre.

Certains mouvements de jeunes comme le scoutisme, les ouvriers forestiers et les promeneurs sont plus concernés. Il est donc particulièrement important d’observer des recommandations préventives.

Quand on se ballade en forêt. Il est conseillé de porter un chapeau, même à l’ombre, de protéger bras et jambes avec des vêtements longs et marcher avec de bonnes chaussures bien fermées. Si possible utiliser un produit répulsif. Revenu chez soi, il est bon d’inspecter bras, jambes et cuir chevelu à la recherche des tiques.

Ainsi la prudence en forêt reste une condition essentielle pour la parcourir tranquillement, sans crainte et ainsi pouvoir continuer à l’aimer dans toute sa diversité.