La cathédrale a brûlé mais ses toits seront reconstruits avec des chênes issus des forêts françaises
Le 15 avril 2019, à 20 heures «la forêt» de Notre de Dame disparaissait dans les flammes. La charpente en chêne qui supportait les toits de l’édifice s’est enflammé pour des raisons qui restent inconnues. En quelques heures cet assemblage complexe de 1.000 m³ de chêne datant du XIIe siècle, baptisé «la forêt», s’est presque entièrement consumée. Les forestiers de toute la France se sont alors rapidement mobilisés pour offrir des chênes de leurs forêts en vue de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame.
Actuellement la filière reste pleinement mobilisée pour que s’érige «une nouvelle forêt en bois de chêne, comme à l’identique». Le premier enjeu est de rétablir un certain nombre de vérités sur le chêne, rassurer sur l’abondance de la ressource. Expliquer aussi que le chêne n’a pas besoin d’être sec, ni gros et que la ressource de nos forêts est largement suffisante aux besoins. Les forestiers de France sont pleinement mobilisés afin de fournir la matière première pour les toits de Notre-Dame.
Par ailleurs la profession du bois n’est pas restée inactive. Les Compagnons du devoir ont travaillé des chênes sciés offerts par les propriétaires privés, pour reproduire à l’échelle 0,75 la ferme numéro 7 de la charpente. En cours, une autre expérimentation se termine qui est portée par «les charpentiers sans frontières» tous bénévoles. Ils travaillent sur une reproduction de la ferme n°7, à l’échelle exacte, avec des bois de type médiéval et selon les techniques de l’époque. Les architectes, conquis par les résultats de ces études indispensables, n’ont plus qu’à décider désormais entre le choix des bois sciés ou des bois travaillés à la main comme autrefois. Ce choix influera sur les dimensions des chênes qui seront sélectionnés en forêt.
Aux dernières nouvelles, après ce long intermède du «Coronavirus » qui a retardé les décisions définitives, l’ensemble des décideurs se serait prononcé pour le choix du chêne en provenance de nos forêts. Vraiment une décision dont les français peuvent s’enorgueillir.
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